Et aussi, pourquoi ne pas avoir d’abord évalué les résultats de l’interdiction d’accès aux non-cotisants avant d’appliquer des quotas aux personnes qui cotisent pour les recyparcs via les taxes communales ?
Nous rappelons que jusqu’à présent, il n’était pas possible de contrôler systématiquement les usagers. Cela inclut, entre autres, les citoyens extérieurs au réseau mutualisé des recyparcs in BW, ou les professionnels qui n’avaient pas sollicité la carte d’accès PME pourtant prévue à leur intention. Cette absence de contrôle a engendré ces dernières années d’importants coûts financiers.
C’est dans cette optique de maitrise des dépenses, et pour mieux appliquer la règle du pollueur-payeur, que le nouveau système a dès lors été instauré. L’objectif est de maîtriser les coûts et espérer limiter les coûts répercutés sur les citoyens au travers la taxe déchets.
Le choix s’est porté sur un système le plus simple et généraliste possible afin de limiter les cas particuliers qui engendreraient nécessairement des coûts. Nous restons cependant ouverts à une évolution en fonction des retours de terrain. Nous invitons donc chacun à nous faire parvenir les situations spécifiques rencontrées pour que nous puissions les analyser globalement.
L’instauration de quotas d’accès repose sur une réflexion globale visant à améliorer à maîtriser les coûts de fonctionnement des recyparcs ainsi que la gestion future de ceux-ci. Elle s’appuie sur plusieurs raisons :
- Equité et efficacité
- L’interdiction d’accès aux personnes résidant hors de la zone in BW (non cotisants) garantit que seuls les habitants qui participent financièrement à la gestion des recyparcs, au travers de leur taxe communale, bénéficient des infrastructures du réseau mutualisé des recyparcs.
- Toutefois, cette seule mesure seule ne suffisait pas à résoudre tous les défis structurels rencontrés dans la gestion des recyparcs. Même parmi les habitants de la zone in BW (les cotisants), ces dernières années, il a été constaté :
- une surfréquentation des infrastructures, en nombre de visites et/ou de quantités anormales de déchets pour un ménage
- des flux mal répartis qui engendraient des files d’attente et une surcharge des équipements. Le système vise donc également, comme précisé plus haut, à fluidifier la mobilité, tant à l'intérieur qu'aux abords des recyparcs.
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La responsabilisation
- Les quotas ont pour objectif de responsabiliser les usagers en les encourageant à optimiser leurs visites. En regroupant leurs apports et en évitant les déplacements inutiles, ils réduisent leur impact environnemental tout en allégeant la mobilité sur les infrastructures.
- Cette mesure vise également à prévenir les abus potentiels et à répartir équitablement l’accès aux infrastructures, tout en garantissant un fonctionnement efficace pour tous.
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Un besoin d’agir rapidement
- Patienter pour évaluer uniquement l’effet de l’interdiction d’accès aux non-cotisants aurait retardé la mise en œuvre de solutions nécessaires pour répondre aux problématiques rencontrées.
- L’expérience a montré que certains usagers de la zone in BW utilisaient les recyparcs de manière excessive. Introduire les quotas permet d’anticiper et de prévenir les abus, en assurant une équité et une efficacité accrues dès maintenant.
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Une gestion adaptable et évolutive
- Ces nouvelles modalités d’accès ne sont pas figées. Les résultats seront évalués à moyen et long terme. Tout en gardant nos objectifs fixés, des ajustements pourront être envisagés si les retours des usagers ou les observations sur le terrain le justifient.
Ces mesures visent à garantir une utilisation durable et équitable des recyparcs, répondant à des enjeux financiers, logistiques et environnementaux.
La mise en place de quotas est un outil adapté permettant d’assurer une meilleure organisation, un accès équitable aux infrastructures et une qualité de service optimale pour l’ensemble des habitants cotisant au financement des recyparcs.
Cette démarche s’inscrit dans une vision à long terme, visant à mettre en œuvre une gestion durable et responsable des déchets en Brabant wallon, tout en maîtrisant les coûts.
A noter également que dans toutes les autres intercommunales wallonnes et/ou flamandes, un système de quotas est déjà d’application depuis un certain temps.