Ces derniers mois, la qualité de l’eau distribuée en Wallonie et sur la zone in BW a plusieurs fois été mise en cause dans la presse. Nous souhaitons nous montrer rassurants : l’eau du robinet répond à toutes les normes de qualité en vigueur, elle est la denrée alimentaire la plus contrôlée en Wallonie et est parfaitement potable sur l’ensemble de notre réseau.
La qualité de notre eau, notre préoccupation majeure
En tant que producteur et distributeur d’eau potable, la mission d’in BW consiste notamment à :
- produire une eau de qualité (prélèvement, traitement, stockage) ;
- distribuer cette eau en quantité suffisante, à une pression et un débit constants, 24 heures / 24 et 7 jours / 7 ;
- protéger les sites de captage et préserver les ressources d’eau.
La qualité de notre eau est l’une de nos préoccupations majeures au quotidien.
Des normes particulièrement strictes
Pour qu'elle soit qualifiée de « potable », notre eau doit répondre à des normes de qualité particulièrement strictes.
Ces normes s’inscrivent dans un cadre réglementaire (le Code de l’Eau) régi par la Wallonie (SPW – Département de l’Environnement et de l’Eau) et issu de la transposition, en droit wallon, des Directives européennes et des avis émis par l’Organisation Mondiale de la Santé.
Elles font l’objet d’études scientifiques rigoureuses, menées notamment par des experts en éco-toxicologie, afin de déterminer, avec une très large marge de sécurité (principe de précaution), les concentrations maximales autorisées des différentes substances dans l’eau de distribution.
L’objectif est de définir précisément quelles substances peuvent potentiellement être nocives pour la santé humaine et de s’assurer que la population (même la plus sensible : femmes enceintes, nourrissons, personnes âgées) ne coure aucun risque en cas de dépassement ponctuel d’une norme.
Les concentrations à ne pas dépasser sont infimes (les unités sont exprimées en millionièmes de gramme). Aucune autre denrée alimentaire n’est soumise à des paramètres aussi sévères en Wallonie !
De nombreux paramètres à respecter
in BW respecte à la lettre la législation wallonne en termes de fréquences d’analyses, de paramètres analysés et de normes de potabilité. De la source au robinet, notre eau fait l’objet de très nombreuses mesures de qualité portant sur de multiples paramètres :
- microbiologiques (présence de bactéries, virus ou d’autres parasites) ;
- physico-chimiques (présence d’éléments indésirables tels que le fer, le manganèse, le plomb, le mercure, les nitrates, les pesticides, …) ;
- et de confort (étude des caractéristiques pouvant occasionner une gêne lors de la consommation telles que la couleur, l’odeur, la saveur, l’apparition de tartre, …).
Plus d’informations à ce sujet sur notre site web en cliquant ici.
Un excellent taux de conformité
Les échantillons d’eau prélevés sur la zone in BW sont analysés par des laboratoires externes agréés. Les résultats attestent de la très grande qualité de notre eau par rapport aux normes fixées par la législation.
En 2022 :
- Notre taux de conformité aux analyses impératives est de 99,6 %. Il s’agit du pourcentage d’analyses ne présentant aucun paramètre non conforme pouvant influencer la santé humaine. Les rares non-conformités ont été observées sur les installations intérieures des clients avec une eau conforme au compteur.
- Notre taux de conformité aux analyses indicatives est de 98,6 %. Il s’agit du pourcentage d’analyses ne présentant aucun paramètre non conforme influençant le confort d’utilisation de l’eau (température, turbidité, odeur, …).
Ces résultats sont communiqués, en toute transparence, sur notre page et sur les factures de décompte annuel de l’ensemble de nos clients-citoyens.
Boire l’eau du robinet, un geste à encourager
Nous souhaitons rassurer avec conviction nos clients-citoyens : la plupart des normes wallonnes imposent des concentrations tellement infimes dans l’eau du robinet que les risques sanitaires sont extrêmement faibles.
Ces concentrations sont insignifiantes comparées à celles résultant de la consommation d’autres aliments.
Par conséquent, l’eau du robinet peut être bue sans modération.
Plus d’informations sur notre site web, rubrique « Infos santé » en cliquant ici.
Un futur décret encore plus strict
Un décret fixant les nouveaux fondements de la gestion de la qualité de l’eau destinée à la consommation humaine sera bientôt en vigueur en Wallonie.
Le texte, qui répond aux exigences de qualité édictées au niveau européen sur une base scientifique reconnue, va plus loin que la simple transposition de la directive de décembre 2020 sur certains aspects. Il impose des normes encore plus strictes en matière de qualité de l’eau de distribution et de nouveaux paramètres sont introduits : produits pharmaceutiques, perturbateurs endocriniens, microplastiques, ...
Objectif : augmenter encore la protection de la santé publique et la sécurité des consommateurs.
En ce qui concerne les pesticides, la norme stricte de 0,1 microgramme / litre imposée en Europe depuis 1980 est respectée partout sur notre réseau.
Sur les enjeux liés aux métabolites des pesticides (c'est-à-dire les molécules de dégradation de ces pesticides après interaction de ceux-ci avec les plantes et/ou le sol), le nouveau texte prévoit une valeur indicative de 4,5 microgrammes / litre permettant de gérer la présence des métabolites qualifiés de « non pertinents », c’est-à-dire ceux ayant perdu l’activité biologique du pesticide parent et qui ne présentent pas de toxicité.
Cette valeur correspond à un seuil statistique de préoccupation toxicologique et a été concertée par les trois Régions belges. Selon le nouveau décret wallon, elle sera requise dans les dossiers d’autorisation des substances actives mises sur le marché, conformément au règlement européen des produits phytopharmaceutiques, et ce, pour tous les métabolites susceptibles de migrer significativement dans les eaux souterraines.
Pour rappel, c’est le Service Public Fédéral « Santé et Sécurité de la chaîne alimentaire » qui agrée les produits phytosanitaires mis sur le marché en Belgique.
Le futur décret prévoit aussi que les paramètres sanitaires à prendre en considération soient réexaminés tous les 5 ans à la lumière des progrès scientifiques et technologiques.