Du 1er janvier au 1er mai prochains, de nouvelles modalités de collecte des déchets seront mises en place dans 22 communes de la "zone in BW" (Brabant wallon et Braine-le-Comte). Dans 20 de ces communes, la collecte des déchets résiduels aura désormais lieu toutes les deux semaines. Cette nouvelle fréquence s'appliquera également à la collecte des déchets organiques dans les communes où les déchets résiduels sont collectés en conteneurs à puce. Dans les autres communes, la collecte hebdomadaire des déchets organiques sera maintenue.
Concrètement en 2024
Du 1er janvier au 1er mai prochains, de nouvelles modalités de collecte seront mises en place dans 22 communes (voir plan de mise en œuvre).
Dans 13 communes utilisant des sacs, la fréquence des collectes sera réduite à une fois toutes les deux semaines pour les déchets résiduels tandis que les déchets organiques continueront à être collectés chaque semaine (même système qu’à Court-Saint-Etienne, La Hulpe et Lasne).
Dans 5 communes utilisant des conteneurs à puce, la fréquence des collectes sera réduite à une fois toutes les deux semaines tant pour les déchets résiduels que pour les déchets organiques (même système qu’à Chastre).
Dans les communes de Grez-Doiceau et de Walhain (utilisant des conteneurs à puce pour les déchets résiduels et des sacs pour les déchets organiques), la fréquence des collectes sera également réduite à une fois toutes les deux semaines tant pour les déchets résiduels que pour les déchets organiques.
Pourquoi ce changement de fréquence de collectes ?
Deux raisons :
- L’une est environnementale : la réduction de la fréquence des collectes vise à encourager la réduction, le tri et la valorisation des déchets. Cette mesure incite les citoyens à trier davantage leurs déchets organiques (geste qui deviendra obligatoire dès le 1er janvier 2024). Pour rappel, ces déchets suivent une filière de biométhanisation : transformation en énergie renouvelable (biogaz) et valorisation comme engrais de qualité permettant d’enrichir les sols. Tout bénéfice pour l’environnement et l’agriculture locale !
En outre, le changement de fréquence permet de diminuer l’empreinte carbone des collectes : en réduisant les déplacements des véhicules, nous produisons moins d’émissions de gaz à effet de serre et de poussières fines, améliorant ainsi la qualité de l'air.
- L’autre est économique : réduire la fréquence des collectes permet de maîtriser l’augmentation importante des coûts (prix des carburants, indexation des salaires, …), et ce, au bénéfice des citoyens puisque cette mesure permet de maîtriser la hausse de leur taxe.
Une solution complémentaire : les points d’apports volontaires
Comme solution complémentaire à la collecte toutes les deux semaines, in BW a proposé aux communes de mettre à disposition des conteneurs en points d’apports volontaires. Un subside de la Ministre wallonne de l’Environnement permet en effet de couvrir les coûts d’acquisition et de placement d’un conteneur enterré ou de deux conteneurs aériens par commune. 17 communes ont fait ce choix, soit un total de 24 conteneurs (10 enterrés et 14 aériens).
Des résultats positifs dans 4 « communes-pilotes »
C’est dans cette optique que de nouvelles mesures sont entrées en vigueur le 1er janvier 2023 dans 4 communes :
- à Court-Saint-Etienne, La Hulpe et Lasne, les sacs de déchets résiduels sont désormais collectés toutes les 2 semaines et les sacs de déchets organiques chaque semaine ;
- à Chastre, les conteneurs à puce de déchets résiduels et de déchets organiques sont collectés toutes les 2 semaines.
Près d’un an après ce changement de fréquence de collecte, les résultats sont très positifs : les trois communes collectées en sacs ont enregistré en moyenne une baisse de 21 % des quantités de déchets résiduels (soit une diminution de 26 kg/habitant/an) et une augmentation de celles de déchets organiques (environ 10 kg/habitant/an). A Chastre, la modification de la fréquence des collectes a eu moins d’impact puisque les quantités collectées étaient déjà très basses pour les résiduels et élevées pour les organiques.
Cette transition vers une collecte toutes les deux semaines a été rapidement adoptée par les habitants. Ce n’est pas une surprise : la mesure s'aligne sur l'évolution des habitudes des citoyens qui étaient déjà nombreux à présenter leurs déchets résiduels de manière espacée.